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I INTRODUCTION AUX NOTIONS D’ANALYSE ET DE CRITIQUE

I INTRODUCTION AUX NOTIONS D’ANALYSE ET DE CRITIQUE

 


Avant toute chose, il nous faut définir les termes « analyse » et « critique », deux mots bien différents malgré leur usage devenue similaire dans le langage courant.

ANALYSE

En règle générale, l’analyse est le parfait opposé de la synthèse. Si, dans une synthèse, on réunit les différents éléments pour former un tout, l’analyse prend la méthode inverse : on dissèque un tout pour déterminer les différents éléments qui le compose.

L’analyse cinématographique consiste donc à disséquer un film pour voir tout ce qui le compose.

CRITIQUE

La critique est un jugement que fait une personne sur une idée, un objet, une chose. Elle est pour cela très subjective car elle se base avant tout sur des critères personnels. En effet il n’y a pas de critique absolue car les idées et appréciations changent d’une personne à une autre, selon leurs préférences personnelles, leurs sexe, leurs origines, leurs nature social…

La critique cinématographique n’est donc ni plus ni moins qu’un avis que l’on donne sur un film.

ANALYSE/CRITIQUE

Pour mieux comprendre cette différence on pourra comparer l’analyse aux mathématiques (peu importe celui qui résoud le problème, le résultat exact est toujours le même) et la critique à la philosophie (l’idée avancée n’est jamais une idée absolue et le champ de réflexion reste ouvert à tout le monde, tout en sachant qu’une idée peut en amener une autre).

Faire la critique d’un film ne consiste donc, ni plus ni moins, qu’à faire la description des sentiments qu’on a reçu devant l’œuvre. A dire si on a aimé ou non, à parler de ce qui nous à émus, de ce qui nous à révoltés, etc.

De l’autre côté, faire l’analyse d’un film ne consiste, ni plus ni moins, qu’à énumérer tout ce qu’on a vu dans le film. Décrire les plans, les dialogues, le montage, etc.

Pris individuellement, ces méthodes sont donc incomplètes. Pour parvenir à une bonne lecture d’un film (ou de tout autre œuvre d’art d’ailleurs) il convient d’allier les deux méthodes.

Il serait néanmoins très prétentieux de dire qu’en appliquant cette méthode on arrive à la lecture absolue, à une analyse/critique définitive, qui fermera définitivement le champ aux autres spéculations.
Cela vient du fait que la critique reste très subsidiaire et que l’analyse est trop complexe compte tenu de l’immensité des détails qu’il faut repérer (dans un court métrage, le travail est encore faisable mais un long métrage ne peut s’analyser entièrement, sauf si on a une patience légendaire et énormément de temps libre).
Mais ce n’est jamais mal de vouloir la perfection, donc c’est toujours utile d’essayer de faire ces analyses/critiques, en poussant nos limites encore plus loin à chaque fois. Et en espérant pouvoir, un jour, atteindre l’analyse/critique parfaite. On dit que l’espoir fait vivre …


LES GENRES DE FILMS


Introduction

Le « genre » ne permet pas seulement de classifier les films. Il permet avant tout de pouvoir apprécier un film à sa juste valeur. Pour cela, un film d’action ne sera jamais comparable à un film romantique, car ils ont chacun leurs propres codes. Outre le fait de permettre de différencier un film d’un autre, le « genre » est aussi très utile pour ne pas avancer des conclusions erronées sur le film.

Chaque genre à ses propres codes qu’il faudra connaître pour bien juger le film et aussi pour bien savoir si ce qu’a fait le réalisateur est vraiment intéressant ou non.

Une fois ces règles du genres assimilées, on pourra ainsi éviter de fausses interprétation, des leurres qui modifieraient notre vision du film.

Ainsi, on ne pourra par exemple pas reprocher le manque de romantisme dans un film de Kung Fu, vu qu’a la base, les codes de ce genre cinématographiques reposent sur autre chose. De même, l’apport d’un élément etranger à un genre pourra lui être bénéfique.

Quoi qu’il en soit, on doit toujours partir du principe que le film appartient à un genre bien precis et qu’il doit être analysé selon les codes de ce genre.

Il serait quasiment impossible d’énumérer ici tous les genres de films existant, car il y en a de nouveaux chaque jour. Mais voici quand même les genres principaux à retenir (puis, après il se peut qu’on ait des mélange de genre, des sous genres etc.)

Les genres de bases

Le genre romantique
C’est sans doute le genre le plus connue, mais c’est aussi un genre très difficile à cerner, du fait que l’amour est toujours, de quelque manière que ce soit, au centre d’une histoire.
Pourtant il faut bien le discerner car on ne doit pas le confondre avec la comédie romantique.
Le genre romantique se construit habituellement de façon très linéaire, sans grandes extravagances. Le montage est surtout axé sur le temps qui passe, le temps qu’on ressent passé, même s’il est assez long, car c’est le temps nécessaire pour construire ce sentiment. Un film romantique aura par exemple beaucoup de mal à instaurer une atmosphère en seulement 1h30 de film et avec des enchaînements d’évènement très rapides.
Le genre romantique revendique une approche « non fictive » de son sujet. C’est pour cela que les films romantiques sont le plus souvent témoins d’une époque, d’un évènement, d’une société (Titanic, Le patient anglais, Sens and sensibility).
Il existe un lien certain entre le romantisme dans la littérature, la musique, la peinture et le cinéma.

La comédie
Le but premier de ce genre de film est bien sûr de faire rire les spectateurs. Sur ce, il n’y a pas grand chose à ajouter.
Mais il faut quand même différencier les différents courant qu’il existe de part le monde.
La comédie selon les anglais se base surtout sur leur humour légendaire du second degré. Tout est dans le texte et ses subtilités. Ces films évitent au maximum les blagues visuelles.
La comédie selon les américains. Les films comiques américains sont, eux, plus sur un ton visuel. Ces films sont très friands de l’humour au premier degré, des blagues visuelles.
La comédie selon les asiatiques. Les asiatiques on un humour bien particulier. Ils sont très permissifs et vont très loin dans leurs inspirations. Peut importe si la situation, le jeu des comédiens, le scénario, paraissent irréels, car c’est exactement le but voulue. Ils sont aussi sur une base comique visuelle.

L’action.
Dans un film d’action, c’est le rythme qui compte le plus. On a donc, très souvent, un montage « incisif » dans un film d’action, bien que ce rythme à beaucoup évolué dans le temps. Ainsi, même si une scène d’action d’un vieux film des années 50 nous parraît plus lente qu’un film de 2000, dans l’ensemble, ces scènes d’actions sont toujours sur un montage différent par rapport au rythme global du film.
De manière générale, un film d’action ne s’embarrasse pas d’un scénario trop compliqués. Un bon et un méchant suffit à faire un film d’action. Cela suffit parfois à excuser une grande lacune dans le scénario (Ong Bak). Un film qui se revendique « film d’action » doit donc privilégier les séquences d’actions et réduire au minimum les scènes de dialogues (l’inverse peut lui être préjudiciable) ce qui revient à dire aussi que ces films simplifient au maximum l’intrigue, car s’ils se lancent dans une intrigue à tiroir, assez compliqués, ils vont avoir besoins de beaucoup de temps et de séquences pour expliquer leur histoire, ce qui va aussi réduire le temps consacrés aux scènes d’actions.

Le Polar/le film noir.
Ce genre a trouvé sa source dans la littérature. Les films noirs s’inspirent d’évènements criminelles et revendiquent un côté très sombre, très « underground ». Un bon polar, ou un bon film noir, ne se limite pas à raconter une histoire, ces films sont aussi très soucieux de la véracité de leur contexte. Ainsi, une grande documentation est toujours faite sur ces films, pour renseigner au maximum les spectateurs de l’ambiance où se déroule l’action.
Les films noirs suivent, à la base, des codes bien précis. On a quasiment toujours cette image du flic solitaire, en fin de carrière, empêtrer dans une affaire qui le dépasse. Un adversaire bizarrement charismatique, mais doté de pensées très sombres. Et surtout, la femme fatale, grande froide, sexy, très posé et parfois blonde.
L’ambiance est aussi très importante dans un film noir. C’est pour cela que le montage prend bien le temps d’exposer les faits. Les scènes peuvent durer beaucoup de temps, et il y a une certaine lassitude dans le film. (si ce n’est pas le cas, il se peut que le film soit un film d’action et non un polar et qu’il y a donc des choses à critiquer dans le film).
Les films noirs sont aussi adeptes de l’ombre, de ce côté obscur.

Le film d’aventure
Les explorateurs sont, par excellence, les vrais héros des films d’aventures. Ce genre à pour principal objectif l’évasion. L’évasion des spectateurs dans un autre monde, différent des leurs et de celui du personnage. Bien sûr, quand on dit « aventure » on a tout de suite les romans de Jules Vernes en tête. Mais un film d’aventure peut être plus simple. De ce fait, un « road movie » peut aussi être considérer comme un film d’aventure. Tout ce qu’il faut à un bon film d’aventure c’est cette notion de découverte. Il est donc obligatoire qu’un bon film d’aventure couvre de grandes espaces.

Le film dramatique
Dans un film dramatique, le plus intéressant c’est de voir jusqu’où le film ose aller. Jusqu’où peut-il aller pour proposer une version pas très reluisante de la vie. Un bon film dramatique c’est un film qui nous parle de malheur sans prendre de gants.

La Science fiction
La science fiction est un genre très facile à définir. En gros, dans une SF, on parle d’évènements qui n’ont pas encore eu lieu. Dans ces films, l’inventivité du réalisateur doit être exemplaire car il est censé construire un monde qui n’existe pas, donc il ne doit pas utiliser les codes du cinéma habituels qui, eux, sont fait pour un cinéma dont l’existence est déjà connu de l’homme. Il doit inventer un nouveau langage (sois par les images, sois par le montage sois par la couleur générale du film, etc)
Un bon film de SF est un film visionnaire. Un film qui prend beaucoup de distance avec le présent. Pour star wars, la distance est surtout exprimer par les vaisseaux spatiaux. Pour 2001, l’odyssée de l’espace, c’est surtout le montage qui est exemplaire. Si un film de Science fiction ne possède pas ces particularités techniques, même avec une histoire magnifique, on ne pourra jamais dire que c’est un bon film de Science Fiction.

L’horreur
Ce genre possède beaucoup trop de sous-genre qu’il serait inutile de tous les énumérés. Mais ce qu’il faut retenir en premier c’est qu’un film d’horreur est fait pour choquer. Ce genre défie les tabous et vont très loin dans l’excès. Seulement voilà, les films d’horreur sont visuels. Ils ont surtout pour but de provoquer le dégoût chez les spectateurs. Il est donc bien normal de ne pas avoir peur en regardant un film d’horreur.

L’épouvante
Il faut bien discerner le film d’horreur du film d’épouvante. Le film d’horreur est très visuel. L’épouvante, lui est plus axé sur la suggestion du hors champ, d’une présence invisible et surnaturelle. Le film d’épouvante se base surtout sur la tension de ce hors champ pour provoquer chez les spectateurs la peur, la crainte, dans l’attente d’un éventuel danger. C’est l’ambiance angoissante qui doit être le plus travaillé dans un film d’épouvante.
En règle générale, un film d’épouvante fait peur, un film d’horreur dégoute.

Le fantastique
Ce genre se caractérise surtout par la présence d’un monde magique (donc, déjà, en gros, on peut classifier tout les films où il y a de la magie dans ce genre). Et tout comme la SF, c’est un genre qui offre une multitude d’interprétation, ce qui devrait aussi laisser libre court à l’inspiration du réalisateur, vu que ce qu’il va raconter n’existe pas.
Le problème dans un film fantastique c’est qu’on est le plus souvent tenté de trouver une justification à la présence de ce monde. Il faut donc oublier le côté rationnel et accepter les faits. Cela équivaut aussi bien pour les spectateurs que pour les réalisateurs. Donc un film qui tente de justifier son passage dans le monde fantastique à de grande chance de rater son coup.

Le thriller
Le thriller est un genre qui se situe dans le réel. Il n’y a donc, à la base, aucun ajout d’éléments fantastiques. Le thriller fonctionne comme un jeu de piste où les indices pour avancer dans l’histoire sont donnés petits à petits. Et même si le sujet d’un thriller est le plus souvent très noir, il verse très rarement dans la violence visuelle. Il préfère rester sobre et bien posé.

Le documentaire
Un film documentaire à pour but principal de renseigner les spectateurs sur un fait précis. Le traitement de ces films évite le plus souvent les extravagances dans les montages et les effets, pour s’axé principalement sur les propos et pour que les informations passent sans que rien ne les perturbent

Conclusion

Le cinéma est perpétuellement en mouvement. Ces genres sont les principaux (on en a peut être sûrement oublié) et d’autres font leurs apparition tous les jours. Il y a aussi les différents sous genres, ainsi que des fusions de genres (on peut par exemple avoir un thriller fantastique, une comédie romantique, un film d’épouvante horreur, …) Les combinaisons sont très variés. Mais il suffit juste de savoir sur quelle base le film est vraiment axé, et puis de l’analyser comme tel.

Il ne faut surtout pas se tromper de genre quand on fait la critique d’un film car sinon toute notre analyse serait fausse. On ne critique par exemple pas American pie, avec les codes du film d’épouvante en tête. Ca peut paraître assez idiot comme exemple, mais le risque existe bel et bien. Parfois, on pense avoir à faire à un tel ou tel genre de film, et on fait notre critique en se basant sur ça, pourtant, quand on y regarde de plus près, c’est un genre de film bien différent de ce qu’on avait pensé au début. Du coup la critique qu’on a faite ne vaut plus rien car on ne peut pas parler d’un gâteau en utilisant des termes de la mécanique auto.

Enfin, pour finir, il faut savoir que la nationalité d’un film n’est pas un genre. A la question « c’est quoi le genre de ce film ? », on ne doit pas répondre « c’est un film français » ou « un film americain » etc.
FICHE TECHNIQUE



La fiche technique est essentielle dans un film. Parfois, c’est dans cette partie qu’on trouve le plus d’information sur l’analyse qu’on va faire

Titre du film
Il est plus judicieux de mettre les titres dans sa version originale.

Date de sortie
Cette date renseigne sur le contexte dans lequel le film sort. Il se peut aussi qu’il y a deux dates de sortie. Dans ce cas il faut renseigner les deux (sortie et re-sortie), voir le temps qui s’est déroulé entre les deux et essayé d’analyser pourquoi le film est ressortie à tel moment. Il y a toujours une raisons, sois commerciale sois technique, sois culturelle.

Réalisateur
Le nom du réalisateur doit obligatoirement figurer dans la fiche technique. Il est aussi préférable de mentionné, sans faire une longue biographie, ses films principaux. Sa méthode de travail, ses particularités. Il vous faudra donc faire quelques recherches concernant ce réalisateur. Une bonne recherche suffit parfois à connaître le film, même sans l’avoir vu. La vision ne sert dans ce cas que de preuve. Pour justifier l’idée que vous vous êtes faites.

Les acteurs principaux/les personnages principaux
Sans faire la liste de tout le casting, il est utile de mentionné le nom de ceux qui tiennent un vrai rôle. Une analyse complète requiert aussi de votre part une petite analyse du rôle pris par l’acteur. La relation entre les acteurs. Il faut être le plus précis et le plus complet possible (quitte à dire son âge si cela peut vous aider). Cela est surtout utile pour cerner la psychologie des personnages et pour voir si le but recherché est vraiment atteint.

La durée
La durée du film renseigne aussi beaucoup sur la nature, sinon, le but recherché par le réalisateur. Il est claire qu’un film de 3h cache sûrement autre chose que le simple besoin de divertir.

La production
Celui qui produit est aussi celui qui à la main mise sur le film. C’est lui qui décide et valide le film. Il est donc aussi indispensable de savoir qui a permis au film de se faire. Si c’est un organisme rattaché à un parti politique, par exemple, il est clair qu’ils ont de bonnes intentions (pendant la guerre, Hitler et Staline ont beaucoup utilisé le cinéma pour faire des films propagandes). C’est pour cela qu’il est toujours très utile de savoir d’où vient l’initiative du film.

La classification
Cela permet de renseigner sur le degré de violence/sexe/propos indécent dans le film. Cette classification ne changer rien au film, vu que c’est une information qu’on lui a attribué bien après, mais c’est surtout utile pour savoir dans quel condition il sort. Et ainsi pouvoir mieux le classifier.

Le genre
Définir le genre est sans doute la chose qui peut paraître le plus facile. Pourtant c’est une des choses qui requiert le plus de recherche. Car dire tout simplement qu’un film est de tel genre ne suffit pas. Il faut aussi chercher dans quel registre il se trouve vraiment, dans quel courant. Car tout comme la peinture ou la littérature, le cinéma est un art donc il est surement rattacher à un courant.

Le résumé
Il s’agit ici bel et bien du résumé et non du synopsis. La différence se situe dans les informations données. Dans un synopsis, on ne révèle pas la fin, on laisse le suspens. Mais le résumé c’est vraiment une version courte de l’histoire, avec la fin, le dénouement. Une analyse complète (et non promotionnel) requiert donc un résumé complet. Cela est surtout utile pour voir l’avancement de l’histoire, les rebondissements, les climax, etc…



Conclusion
Bien sûr, vous pouvez aussi aller plus loin dans les informations. Vous pouvez parler des décors, des lieux de tournages, de la langue de tournage etc… tout ce que vous trouverez important il faut les noter et faire le tri après.

ANALYSE TECHNIQUE



Introduction

L’analyse technique consiste à voir en détail tout ce qui construit le film. On peut considérer cette méthode comme le sens inverse de l’élaboration d’un film. Un film se construit en plusieurs étapes, partant de l’écriture du scénario jusqu’au montage final. Faire l’analyse d’un film consiste donc à prendre la version stable du film et à voir tout ce qui s’est fait pour le construire.

Cette méthode est sans doute la plus difficile. Difficile non pas à cause des innombrables termes techniques (les mots resterons toujours des mots et appeler une table une chaise ne change rien à son utilité), ni des supposés connaissances générales qu’on doit avoir pour aborder le film. Non, l’analyse technique est difficile car elle utilise une méthode très simple. Trop simple pour notre cerveau érudit. l'Homme est un être prétentieux, qui a pour but principal d’accumuler le maximum de connaissance. Ce qui nous amène à toujours vouloir, inconsciemment, chercher une explication qui ferrait honneur à toutes ces années passées dans une salle de classe. Or cette recherche d’intelligence est la première chose à bannir dans une analyse technique car elle amène le plus souvent à une sur-interprétation du sujet (résultat : on trouve des explications symboliques, avec un sens tellement profond et confus que même le réalisateur du film aurait du mal à saisir).

Il faut donc oublier notre intelligence et s’appuyer uniquement sur la vue et l’ouïe (le toucher, l’odorat et le goût ne sont pas ENCORE admis au cinéma, pour le moment…).
Avec ces deux sens primaire, on construit un plan bien ordonné de la description d’une séquence du film.
Ici, tout ce qu’il faut faire c’est de relever tout ce qu’on voit et ce qu’on entend dans le film.

De toute façon, quand une analyse est bien faite, une explication (interprétation) en sort automatiquement sur le pourquoi de l’utilisation d’un tel ou tel procédé de mise en scène.

Mais il ne faut cependant pas chercher cette explication. Elle doit sortir d’elle-même, la chercher fausserait tout notre analyse et on passerait de l’objectif au subjectif. Si on ne trouve pas d’explication, tant pis.

Définitions des éléments du tableau

PLAN : il faut bien discerner plan et séquence. Lors du tournage, un plan commence quand on annonce « action » et se termine quand on crie « coupez », après le montage, bien sûr, on n’entend plus ces repères. Donc il faut bien voir où commence un plan et où il se termine. Ca peut être un plan très rapide de 1 ou 2 secondes, tout comme ça peut être un long plan séquence de 10 minutes.

DUREE : On relève ici le code temporel du début et de la fin du plan.

ECHELLE : L’échelle du plan est la distance de la camera par rapport au sujet.
Le plan général/plan d’ensemble : Plan qui montre le cadre où va se dérouler l’action. Une séquence commence le plus souvent par un plan général, pour montrer l’espace où va se dérouler la scène.
Plan moyen : Quand on voit le personnage centrale (du film ou de la scène) en entier. Approximativement, dans un plan moyen, la tête et les pieds du personnage touchent les limites en hauteur du cadre.
Plan américain : La tête du personnage touche le haut du cadre. On ne voit pas ses pieds, le cadre s’arrête au niveau de son entrejambe.
Plan rapproché épaule : La tête du personnage touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête au niveau de sa poitrine (plus haut que le ventre, plus bas que les épaules)
Gros plan : La tête touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête juste au dessus des épaules.
Très gros plan : Le visage est coupé en haut et en bas. On ne voit qu’une partie du visage du personnage (les yeux, la bouche…)
NB : cette échelle de plan s’applique aussi bien aux personnages qu’aux objets.

POSITION/DEPLACEMENT CAMERA : Notez la position de la camera (au dessus, hauteur d’homme, ras du sol, …), la direction (tournée vers le bas, vers le haut) ainsi que le déplacement de cette camera. Ici on pourra utiliser les termes techniques comme travelling, pano, etc. Mais vous pouvez aussi bien décrire ce mouvement par vos propres mots ; le tout c’est de vous faire comprendre et de vous comprendre (la caméra se dirige vers la gauche, elle se dirige vers le haut). Notez aussi la vitesse à laquelle elle se déplace ainsi que sa stabilité (est-ce qu’elle bouge dans tout les sens ou est-ce qu’elle est parfaitement linéaire).

ACTION : C’est la plus grosse partie du travail. En effet il s’agit ici de décrire tout (absolument tout) ce que vous voyez dans le plan.
A commencer par le décor (qu’est-ce qu’on trouve au premier plan, en arrière plan, par terre, sur les mûrs, …). Notez tout ce que vous verrez. Notez aussi les couleurs si elles vous semblent particulières (du rose dans un univers gris, sombre, ça veut surement dire quelque chose).
Puis décortiquez l’action qui s’y déroule. Les personnages étaient-ils déjà dans le plan ? Ou bien viennent-ils du hors champ ? Et dans ce cas par quels bords du cadre sont ils entrés. Qu’est ce qu’ils font ?
(Ne cherchez surtout pas à être intelligent. Soyez le plus bête possible : le personnage entre par une porte à gauche du cadre, il marche vers la droite, il s’arrête devant un bureau, il prend un livre, il se retourne, il revient vers la porte à gauche, il sort et referme la porte).
Comment sont-ils présentés dans le plan (assis, les jambes croisés, les mains derrières la nuque, …)
Bien sûr, l’idéal serait que vous arriviez, avec ces informations, à réécrire le scénario tel qu’il a surement été écrit par le scénariste du film.

VOIX C/HC/Off : On regroupe dans cette partie les dialogues, les sons (voitures, foule, train, ) et les animaux (chien qui aboie, oiseaux qui gazouilles, …)
C : CHAMP- le champ du plan est l’espace délimité par les bords de la caméra. Les voix, dont on voit la source sonore à l’écran sont donc des voix dans le champ.
HC : HORS CHAMP-le hors champ c’est l’espace qui se situe en dehors des bords de la camera. La source sonore pour une voix en HC se situe donc dans le même espace qu’on nous montre, mais placé en dehors du champ de vision de la camera.
Off : Le son est en mode Off quand on ne voit pas la source sonore ET qu’on sait qu’elle ne se situe pas dans l’espace qu’on nous montre.
Exemple : un homme écrit une lettre à sa belle depuis le champ de bataille. La fille reçoit la lettre. On a un gros plan sur elle, en train de la lire. On entend la voix du jeune homme qui cite la lettre (Voix off). On entend aussi le bruit des canons et fusils (sons off)

MUSIQUE C/HC/Off : C’est à peu près la même définition mais concernant cette fois çi la musique
C : la musique est dans le champ quand on voit la source sonore (un joueur de guitare)
HC : la musique est en hors champ quand on ne voit pas la source sonore mais on sait qu’elle est dans le même espace.
Exemple : lors d’un concert de rock, quand on film le public, on entend toujours la musique en Hors Champ.
Off : on peut aussi l’appeler musique d’ambiance (mais ça fait plus long). La musique Off est la musique d’accompagnement d’une scène. Il est préférable de dire au moins le style de musique utilisé (rock, classique, …) ainsi que sa couleur (lent, mouvementé, héroïque, larmoyant, …)

AUTRES : je n’ai donné là que les points indispensables à analyser, mais il se peut que vous trouviez d’autres éléments à reporter (lumières, couleurs, …) notez tout ce qui vous semble particulier et important.

RACCORD : Le raccord est la liaison entre deux plans. Il y a plusieurs façons de faire le raccord.
Cut : Le plus fréquemment utilisé. Il s’agit d’une coupe brute.
Fondue enchaîné : Les deux images s’entremêlent pendent un moment jusqu'à ce que l’une se dissipe totalement.
Fondue au noir : L’image vire progressivement au noir (ou vis versa)
Fondue au blanc : L’image vire progressivement au blanc (ou vis versa)
Raccord regard : Exemple : dans le premier plan on montre le personnage qui regarde vers le hors champ, et que dans le plan suivant on montre ce qu’il à regarder, en plaçant la caméra dans le même axe de son regard.
Raccord sonore : Exemple : dans le premier plan on voit un homme qui tient un revolver. Il est sur le point de tirer sur un autre personnage. Le plan s’arrête avant la détonation. Le plan suivant montre le marteau du procureur qui s’abat sur la table, marquant la décision de la justice. Le coup de feu a donc été remplacé par le coup de marteau sur la table.
NB : il existe beaucoup d’autres effets de raccord, qu’il serrait impossible de tous les énumérés ici. Il y a par exemple le raccord regard désaxé qui suit l’idée d’un raccord regard classique à la différence près que la caméra, pour montrer l’objet regardé, ne se trouve pas dans l’axe du regard du personnage, mais est légèrement décalé (droite, gauche, haut, bas) Définitions des éléments du tableau

PLAN : il faut bien discerner plan et séquence. Lors du tournage, un plan commence quand on annonce « action » et se termine quand on crie « coupez », après le montage, bien sûr, on n’entend plus ces repères. Donc il faut bien voir où commence un plan et où il se termine. Ca peut être un plan très rapide de 1 ou 2 secondes, tout comme ça peut être un long plan séquence de 10 minutes.

DUREE : On relève ici le code temporel du début et de la fin du plan.

ECHELLE : L’échelle du plan est la distance de la camera par rapport au sujet.
Le plan général/plan d’ensemble : Plan qui montre le cadre où va se dérouler l’action. Une séquence commence le plus souvent par un plan général, pour montrer l’espace où va se dérouler la scène.
Plan moyen : Quand on voit le personnage centrale (du film ou de la scène) en entier. Approximativement, dans un plan moyen, la tête et les pieds du personnage touchent les limites en hauteur du cadre.
Plan américain : La tête du personnage touche le haut du cadre. On ne voit pas ses pieds, le cadre s’arrête au niveau de son entrejambe.
Plan rapproché épaule : La tête du personnage touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête au niveau de sa poitrine (plus haut que le ventre, plus bas que les épaules)
Gros plan : La tête touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête juste au dessus des épaules.
Très gros plan : Le visage est coupé en haut et en bas. On ne voit qu’une partie du visage du personnage (les yeux, la bouche…)
NB : cette échelle de plan s’applique aussi bien aux personnages qu’aux objets.

POSITION/DEPLACEMENT CAMERA : Notez la position de la camera (au dessus, hauteur d’homme, ras du sol, …), la direction (tournée vers le bas, vers le haut) ainsi que le déplacement de cette camera. Ici on pourra utiliser les termes techniques comme travelling, pano, etc. Mais vous pouvez aussi bien décrire ce mouvement par vos propres mots ; le tout c’est de vous faire comprendre et de vous comprendre (la caméra se dirige vers la gauche, elle se dirige vers le haut). Notez aussi la vitesse à laquelle elle se déplace ainsi que sa stabilité (est-ce qu’elle bouge dans tout les sens ou est-ce qu’elle est parfaitement linéaire).

ACTION : C’est la plus grosse partie du travail. En effet il s’agit ici de décrire tout (absolument tout) ce que vous voyez dans le plan.
A commencer par le décor (qu’est-ce qu’on trouve au premier plan, en arrière plan, par terre, sur les mûrs, …). Notez tout ce que vous verrez. Notez aussi les couleurs si elles vous semblent particulières (du rose dans un univers gris, sombre, ça veut surement dire quelque chose).
Puis décortiquez l’action qui s’y déroule. Les personnages étaient-ils déjà dans le plan ? Ou bien viennent-ils du hors champ ? Et dans ce cas par quels bords du cadre sont ils entrés. Qu’est ce qu’ils font ?
(Ne cherchez surtout pas à être intelligent. Soyez le plus bête possible : le personnage entre par une porte à gauche du cadre, il marche vers la droite, il s’arrête devant un bureau, il prend un livre, il se retourne, il revient vers la porte à gauche, il sort et referme la porte).
Comment sont-ils présentés dans le plan (assis, les jambes croisés, les mains derrières la nuque, …)
Bien sûr, l’idéal serait que vous arriviez, avec ces informations, à réécrire le scénario tel qu’il a surement été écrit par le scénariste du film.

VOIX C/HC/Off : On regroupe dans cette partie les dialogues, les sons (voitures, foule, train, ) et les animaux (chien qui aboie, oiseaux qui gazouilles, …)
C : CHAMP- le champ du plan est l’espace délimité par les bords de la caméra. Les voix, dont on voit la source sonore à l’écran sont donc des voix dans le champ.
HC : HORS CHAMP-le hors champ c’est l’espace qui se situe en dehors des bords de la camera. La source sonore pour une voix en HC se situe donc dans le même espace qu’on nous montre, mais placé en dehors du champ de vision de la camera.
Off : Le son est en mode Off quand on ne voit pas la source sonore ET qu’on sait qu’elle ne se situe pas dans l’espace qu’on nous montre.
Exemple : un homme écrit une lettre à sa belle depuis le champ de bataille. La fille reçoit la lettre. On a un gros plan sur elle, en train de la lire. On entend la voix du jeune homme qui cite la lettre (Voix off). On entend aussi le bruit des canons et fusils (sons off)

MUSIQUE C/HC/Off : C’est à peu près la même définition mais concernant cette fois çi la musique
C : la musique est dans le champ quand on voit la source sonore (un joueur de guitare)
HC : la musique est en hors champ quand on ne voit pas la source sonore mais on sait qu’elle est dans le même espace.
Exemple : lors d’un concert de rock, quand on film le public, on entend toujours la musique en Hors Champ.
Off : on peut aussi l’appeler musique d’ambiance (mais ça fait plus long). La musique Off est la musique d’accompagnement d’une scène. Il est préférable de dire au moins le style de musique utilisé (rock, classique, …) ainsi que sa couleur (lent, mouvementé, héroïque, larmoyant, …)

AUTRES : je n’ai donné là que les points indispensables à analyser, mais il se peut que vous trouviez d’autres éléments à reporter (lumières, couleurs, …) notez tout ce qui vous semble particulier et important.

RACCORD : Le raccord est la liaison entre deux plans. Il y a plusieurs façons de faire le raccord.
Cut : Le plus fréquemment utilisé. Il s’agit d’une coupe brute.
Fondue enchaîné : Les deux images s’entremêlent pendent un moment jusqu'à ce que l’une se dissipe totalement.
Fondue au noir : L’image vire progressivement au noir (ou vis versa)
Fondue au blanc : L’image vire progressivement au blanc (ou vis versa)
Raccord regard : Exemple : dans le premier plan on montre le personnage qui regarde vers le hors champ, et que dans le plan suivant on montre ce qu’il à regarder, en plaçant la caméra dans le même axe de son regard.
Raccord sonore : Exemple : dans le premier plan on voit un homme qui tient un revolver. Il est sur le point de tirer sur un autre personnage. Le plan s’arrête avant la détonation. Le plan suivant montre le marteau du procureur qui s’abat sur la table, marquant la décision de la justice. Le coup de feu a donc été remplacé par le coup de marteau sur la table.
NB : il existe beaucoup d’autres effets de raccord, qu’il serrait impossible de tous les énumérés ici. Il y a par exemple le raccord regard désaxé qui suit l’idée d’un raccord regard classique à la différence près que la caméra, pour montrer l’objet regardé, ne se trouve pas dans l’axe du regard du personnage, mais est légèrement décalé (droite, gauche, haut, bas) Définitions des éléments du tableau



PLAN : il faut bien discerner plan et séquence. Lors du tournage, un plan commence quand on annonce « action » et se termine quand on crie « coupez », après le montage, bien sûr, on n’entend plus ces repères. Donc il faut bien voir où commence un plan et où il se termine. Ca peut être un plan très rapide de 1 ou 2 secondes, tout comme ça peut être un long plan séquence de 10 minutes.

DUREE : On relève ici le code temporel du début et de la fin du plan.

ECHELLE : L’échelle du plan est la distance de la camera par rapport au sujet.
Le plan général/plan d’ensemble : Plan qui montre le cadre où va se dérouler l’action. Une séquence commence le plus souvent par un plan général, pour montrer l’espace où va se dérouler la scène.
Plan moyen : Quand on voit le personnage centrale (du film ou de la scène) en entier. Approximativement, dans un plan moyen, la tête et les pieds du personnage touchent les limites en hauteur du cadre.
Plan américain : La tête du personnage touche le haut du cadre. On ne voit pas ses pieds, le cadre s’arrête au niveau de son entrejambe.
Plan rapproché épaule : La tête du personnage touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête au niveau de sa poitrine (plus haut que le ventre, plus bas que les épaules)
Gros plan : La tête touche le haut du cadre. Le bas du cadre s’arrête juste au dessus des épaules.
Très gros plan : Le visage est coupé en haut et en bas. On ne voit qu’une partie du visage du personnage (les yeux, la bouche…)
NB : cette échelle de plan s’applique aussi bien aux personnages qu’aux objets.

POSITION/DEPLACEMENT CAMERA : Notez la position de la camera (au dessus, hauteur d’homme, ras du sol, …), la direction (tournée vers le bas, vers le haut) ainsi que le déplacement de cette camera. Ici on pourra utiliser les termes techniques comme travelling, pano, etc. Mais vous pouvez aussi bien décrire ce mouvement par vos propres mots ; le tout c’est de vous faire comprendre et de vous comprendre (la caméra se dirige vers la gauche, elle se dirige vers le haut). Notez aussi la vitesse à laquelle elle se déplace ainsi que sa stabilité (est-ce qu’elle bouge dans tout les sens ou est-ce qu’elle est parfaitement linéaire).

ACTION : C’est la plus grosse partie du travail. En effet il s’agit ici de décrire tout (absolument tout) ce que vous voyez dans le plan.
A commencer par le décor (qu’est-ce qu’on trouve au premier plan, en arrière plan, par terre, sur les mûrs, …). Notez tout ce que vous verrez. Notez aussi les couleurs si elles vous semblent particulières (du rose dans un univers gris, sombre, ça veut surement dire quelque chose).
Puis décortiquez l’action qui s’y déroule. Les personnages étaient-ils déjà dans le plan ? Ou bien viennent-ils du hors champ ? Et dans ce cas par quels bords du cadre sont ils entrés. Qu’est ce qu’ils font ?
(Ne cherchez surtout pas à être intelligent. Soyez le plus bête possible : le personnage entre par une porte à gauche du cadre, il marche vers la droite, il s’arrête devant un bureau, il prend un livre, il se retourne, il revient vers la porte à gauche, il sort et referme la porte).
Comment sont-ils présentés dans le plan (assis, les jambes croisés, les mains derrières la nuque, …)
Bien sûr, l’idéal serait que vous arriviez, avec ces informations, à réécrire le scénario tel qu’il a surement été écrit par le scénariste du film.

VOIX C/HC/Off : On regroupe dans cette partie les dialogues, les sons (voitures, foule, train, ) et les animaux (chien qui aboie, oiseaux qui gazouilles, …)
C : CHAMP- le champ du plan est l’espace délimité par les bords de la caméra. Les voix, dont on voit la source sonore à l’écran sont donc des voix dans le champ.
HC : HORS CHAMP-le hors champ c’est l’espace qui se situe en dehors des bords de la camera. La source sonore pour une voix en HC se situe donc dans le même espace qu’on nous montre, mais placé en dehors du champ de vision de la camera.
Off : Le son est en mode Off quand on ne voit pas la source sonore ET qu’on sait qu’elle ne se situe pas dans l’espace qu’on nous montre.
Exemple : un homme écrit une lettre à sa belle depuis le champ de bataille. La fille reçoit la lettre. On a un gros plan sur elle, en train de la lire. On entend la voix du jeune homme qui cite la lettre (Voix off). On entend aussi le bruit des canons et fusils (sons off)

MUSIQUE C/HC/Off : C’est à peu près la même définition mais concernant cette fois çi la musique
C : la musique est dans le champ quand on voit la source sonore (un joueur de guitare)
HC : la musique est en hors champ quand on ne voit pas la source sonore mais on sait qu’elle est dans le même espace.
Exemple : lors d’un concert de rock, quand on film le public, on entend toujours la musique en Hors Champ.
Off : on peut aussi l’appeler musique d’ambiance (mais ça fait plus long). La musique Off est la musique d’accompagnement d’une scène. Il est préférable de dire au moins le style de musique utilisé (rock, classique, …) ainsi que sa couleur (lent, mouvementé, héroïque, larmoyant, …)

AUTRES : je n’ai donné là que les points indispensables à analyser, mais il se peut que vous trouviez d’autres éléments à reporter (lumières, couleurs, …) notez tout ce qui vous semble particulier et important.

RACCORD : Le raccord est la liaison entre deux plans. Il y a plusieurs façons de faire le raccord.
Cut : Le plus fréquemment utilisé. Il s’agit d’une coupe brute.
Fondue enchaîné : Les deux images s’entremêlent pendent un moment jusqu'à ce que l’une se dissipe totalement.
Fondue au noir : L’image vire progressivement au noir (ou vis versa)
Fondue au blanc : L’image vire progressivement au blanc (ou vis versa)
Raccord regard : Exemple : dans le premier plan on montre le personnage qui regarde vers le hors champ, et que dans le plan suivant on montre ce qu’il à regarder, en plaçant la caméra dans le m



Article ajouté le 2009-07-15 , consulté 3 fois

المصدر: أمين
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نشرت فى 23 يناير 2010 بواسطة artplastique

قانيت محمد أمين

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قانيت محمد أمين أستاذ و باحث في مجال الفنون المرئية يرحب بجميع الأساتذة و طلبة الفنون »

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